mercredi 8 décembre 2010

Relissage des paupières au laser CO2 fractionné - J+2

Cette nuit, j'ai connu une petite insomnie due aux picotements/fourmillements/envie de gratter les paupières traitées par le laser CO2 fractionné, surtout à droite.
J'ai essayé :
- des grimaces
- des massages des zones périphériques non traitées
- le massage d'une partie du corps éloignée, comme le ventre
- la relaxation (respirer dans toutes parties du corps, les unes après les autres pour les détendre)...
Toutes techniques qui ont déjà marché, mais qui ne fonctionnaient pas cette nuit !
Je me suis résolue à prendre un Doliprane et à feuilleter un magazine : avoir l'esprit occupé l'a détourné des sensations d'inconfort et j'ai bientôt pu me rendormir.
Au petit matin, j'ai à peu près le même aspect qu'hier : la peau traitée par le laser est rose assez foncé, et des petits points brunâtres s'agglutinent sur le pourtour des zones traitées.
Astuce : prendre un coton tige imbibé de sérum physiologique pour nettoyer les yeux et les cils recouverts de crème grasse.
De même, on peut prendre un coton tige sec ou recouvert d'un peu de crème grasse pour nettoyer un surplus de crème sur la peau (mais très délicatement, en prenant soin de ne pas frotter, comme expliqué dans mon billet d'hier).
Dans la journée, il y a des moments de grand calme, surtout quand je suis occupée à une activité absorbante pour mon esprit. Et puis il y a des moments de "gratouille" où j'utilise toutes les ressources citées ci-dessus pour obtenir un soulagement. Mes yeux (sensibles) me grattent, j'ai souvent envie de les frotter. Je masse mes paupières supérieures pour me soulager.
Le laser CO2 fractionné est un laser ablatif. Il peut traiter jusqu'à 60 % de la peau. La peau restée saine entre les impacts sert de base à une cicatrisation rapide. Il s'agit, comme me l'a dit l'esthéticienne, d'une "brûlure contrôlée". Ce qui est étonnant, c'est la rapidité du geste thérapeutique ainsi que la douleur modérée au moment des impacts, par rapport aux effets escomptés. Cependant, la tournure que prend rapidement la suite de l'intervention montre bien qu'il s'agit d'un geste finalement relativement "lourd" (sensation de brûlure, nécessité d'une éviction sociale de 7 jours, marques roses après, jusqu'à 3 mois après l'intervention).

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