Aujourd'hui, ça va bien. La peau n'a pas beaucoup changé d'aspect depuis hier. Elle est un peu moins gonflée, ce qui fait que je retrouve plus de naturel dans mes expressions. Je me rends compte à cette occasion que le médecin a traité la patte d'oie jusqu'à une ligne horizontale passant par la commissure des yeux. Donc en-dessous de cette ligne, il y a eu traitement et la peu est toute neuve. Mais au-dessus de cette ligne, c'est la peau d'origine, non traitée, et je vois qu'elle plisse un peu au sourire franc, et cela fait un peu bizarre (le pli retombe légèrement)... Le médecin n'aurait-il pas pu englober toute la patte d'oie pour éviter ce genre de démarcation ? Cela m'agace un peu. Ou bien a-t-il fait exprès pour que la démarcation ne soit pas plus visible (si elle se trouvait sur la paupière supérieure) ? De même, pourquoi n'a-t-il pas débordé sur la tempe ?
Une leçon à tirer : demander au médecin de dessiner au crayon sur une photo de visage l'exact délimitation de la zone de traitement, et discuter au besoin.
Je suppose que le résultat apparaître plus naturel dans quelques jours, quand les points brunâtres et la couleur rose auront disparu. Les plis verticaux, quant à eux, ont complètement disparu (c'était ma motivation essentielle). J'en suis très satisfaite.
La peau pèle légèrement vers les tempes, car je mets moins de crème. Du coup, mes yeux sont moins sensibles, les cils étant moins recouverts de crème. Il persiste des petites douleurs au niveau des arcades supérieures, curieusement, alors qu'elles n'ont pas été traitées !
Je me sens tout à fait bien. Reste le problème de l'aspect visuel. Avec des lunettes de soleil, ça passe et je peux sortir. Par contre, j'aimerais ne pas mettre de fond de teint couvrant avant après-demain, car cela m'obligera à un nettoyage que je pense trop décapant pour l'instant. Donc, au niveau social, cela fait pour l'instant 5 jours d'éviction, et je pense que les 7 jours préconisés par le médecin dans ce genre de traitement ne seront pas de trop.
vendredi 10 décembre 2010
Laser CO2 fractionné - Contours des yeux : J+3
Bien dormi cette nuit. Ce matin, réveil calme, peau paisible. La couleur rose commence à disparaître à certains endroits. Voir réapparaître ma couleur de peau naturelle me rassure, je me dis qu'il n'y aura peut-être pas de démarcation. La cicatrisation avance, je le sens. Moins de douleurs au plissement des yeux.
Balade d'une heure à l'extérieur.
Les petits points brunâtres sur tout le pourtour des zones traitées par le laser n'ont pas l'air de vouloir partir facilement.
Je peux faire des petits massages (toujours sans frotter) directement sur les zones traitées, par-dessus la crème grasse. Beaucoup moins de douleurs dues à l'œdème. À quelques endroits, la peau est plus douloureuse en surface (et aussi plus rose) : les coins externes et internes des yeux. Dans l'ensemble, beaucoup moins de "gratouille".
Je ressens moins le besoin de mettre la crème. Par contre, je prends soin de ne pas faire de nettoyage : si la crème croûte, je la laisserai partir toute seule.
Balade d'une heure à l'extérieur.
Les petits points brunâtres sur tout le pourtour des zones traitées par le laser n'ont pas l'air de vouloir partir facilement.
Je peux faire des petits massages (toujours sans frotter) directement sur les zones traitées, par-dessus la crème grasse. Beaucoup moins de douleurs dues à l'œdème. À quelques endroits, la peau est plus douloureuse en surface (et aussi plus rose) : les coins externes et internes des yeux. Dans l'ensemble, beaucoup moins de "gratouille".
Je ressens moins le besoin de mettre la crème. Par contre, je prends soin de ne pas faire de nettoyage : si la crème croûte, je la laisserai partir toute seule.
mercredi 8 décembre 2010
Relissage des paupières au laser CO2 fractionné - J+2
Cette nuit, j'ai connu une petite insomnie due aux picotements/fourmillements/envie de gratter les paupières traitées par le laser CO2 fractionné, surtout à droite.
J'ai essayé :
- des grimaces
- des massages des zones périphériques non traitées
- le massage d'une partie du corps éloignée, comme le ventre
- la relaxation (respirer dans toutes parties du corps, les unes après les autres pour les détendre)...
Toutes techniques qui ont déjà marché, mais qui ne fonctionnaient pas cette nuit !
Je me suis résolue à prendre un Doliprane et à feuilleter un magazine : avoir l'esprit occupé l'a détourné des sensations d'inconfort et j'ai bientôt pu me rendormir.
Au petit matin, j'ai à peu près le même aspect qu'hier : la peau traitée par le laser est rose assez foncé, et des petits points brunâtres s'agglutinent sur le pourtour des zones traitées.
Astuce : prendre un coton tige imbibé de sérum physiologique pour nettoyer les yeux et les cils recouverts de crème grasse.
De même, on peut prendre un coton tige sec ou recouvert d'un peu de crème grasse pour nettoyer un surplus de crème sur la peau (mais très délicatement, en prenant soin de ne pas frotter, comme expliqué dans mon billet d'hier).
Dans la journée, il y a des moments de grand calme, surtout quand je suis occupée à une activité absorbante pour mon esprit. Et puis il y a des moments de "gratouille" où j'utilise toutes les ressources citées ci-dessus pour obtenir un soulagement. Mes yeux (sensibles) me grattent, j'ai souvent envie de les frotter. Je masse mes paupières supérieures pour me soulager.
Le laser CO2 fractionné est un laser ablatif. Il peut traiter jusqu'à 60 % de la peau. La peau restée saine entre les impacts sert de base à une cicatrisation rapide. Il s'agit, comme me l'a dit l'esthéticienne, d'une "brûlure contrôlée". Ce qui est étonnant, c'est la rapidité du geste thérapeutique ainsi que la douleur modérée au moment des impacts, par rapport aux effets escomptés. Cependant, la tournure que prend rapidement la suite de l'intervention montre bien qu'il s'agit d'un geste finalement relativement "lourd" (sensation de brûlure, nécessité d'une éviction sociale de 7 jours, marques roses après, jusqu'à 3 mois après l'intervention).
J'ai essayé :
- des grimaces
- des massages des zones périphériques non traitées
- le massage d'une partie du corps éloignée, comme le ventre
- la relaxation (respirer dans toutes parties du corps, les unes après les autres pour les détendre)...
Toutes techniques qui ont déjà marché, mais qui ne fonctionnaient pas cette nuit !
Je me suis résolue à prendre un Doliprane et à feuilleter un magazine : avoir l'esprit occupé l'a détourné des sensations d'inconfort et j'ai bientôt pu me rendormir.
Au petit matin, j'ai à peu près le même aspect qu'hier : la peau traitée par le laser est rose assez foncé, et des petits points brunâtres s'agglutinent sur le pourtour des zones traitées.
Astuce : prendre un coton tige imbibé de sérum physiologique pour nettoyer les yeux et les cils recouverts de crème grasse.
De même, on peut prendre un coton tige sec ou recouvert d'un peu de crème grasse pour nettoyer un surplus de crème sur la peau (mais très délicatement, en prenant soin de ne pas frotter, comme expliqué dans mon billet d'hier).
Dans la journée, il y a des moments de grand calme, surtout quand je suis occupée à une activité absorbante pour mon esprit. Et puis il y a des moments de "gratouille" où j'utilise toutes les ressources citées ci-dessus pour obtenir un soulagement. Mes yeux (sensibles) me grattent, j'ai souvent envie de les frotter. Je masse mes paupières supérieures pour me soulager.
Le laser CO2 fractionné est un laser ablatif. Il peut traiter jusqu'à 60 % de la peau. La peau restée saine entre les impacts sert de base à une cicatrisation rapide. Il s'agit, comme me l'a dit l'esthéticienne, d'une "brûlure contrôlée". Ce qui est étonnant, c'est la rapidité du geste thérapeutique ainsi que la douleur modérée au moment des impacts, par rapport aux effets escomptés. Cependant, la tournure que prend rapidement la suite de l'intervention montre bien qu'il s'agit d'un geste finalement relativement "lourd" (sensation de brûlure, nécessité d'une éviction sociale de 7 jours, marques roses après, jusqu'à 3 mois après l'intervention).
mardi 7 décembre 2010
Laser CO2 fractionné - Contours des yeux : J+1
Hier soir, j'ai quand eu un peu de mal à m'endormir. Au moment du coucher, des sensations se réveillaient, des petits points douloureux par-ci, par-là.
Aujourd'hui, voici de quoi j'ai l'air :
La rougeur s'est accentuée, comme annoncé, ainsi que l'œdème. Quand j'applique la crème, (environ une fois par heure), la peau est douloureuse à la pression.
Ce matin, malgré mon aspect, j'ai quand même fait une balade d'une heure en allant là où je savais que je ne rencontrerai personne de ma connaissance, avec des lunettes de soleil et un chapeau, histoire de ne pas rester coincée à la maison toute une journée.
Par moments, je ressens des petites douleurs, des agacements, des picotements, mais rien de bien méchant. La crème grasse colle aux cils supérieurs. Pas grave.
Je me dis qu'il va me falloir de la patience. En effet, si l'œdème va diminuer en quelques jours (mais combien ? Le dernier petit bleu que j'ai eu sur le visage a mis 15 jours à disparaître, mais j'ai pu le camoufler avec du fond de teint), il restera la rougeur qui, à mon avis, va mettre pas mal de temps à s'effacer complètement.
Ce soir, la tuméfaction a diminué, et je ne me sens plus obligée de retenir les expressions de mon visage. La mobilisation de la peau traitée par le laser CO2 fractionné devient possible par des massages des zones voisines (les joues, le front) : ça fait moins mal.
J'enlève délicatement la crème avec un kleenex, pour en remettre une nouvelle couche. Attention : dans cette opération, si on enlève toute la crème, on met la peau à nu et on contrarie un peu le procesuss de cicatrisation, cela entraîne des petites douleurs, des tiraillements. On constate d'ailleurs à cette occasion que des petits résidus de la cicatrisation partent avec la crème. Mais mieux vaut enlever seulement le surplus de crème (et seulement si on en ressent vraiment le besoin), délicatement, et laisser la couche de base.
Aujourd'hui, voici de quoi j'ai l'air :
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| Paupière inférieure droite. L'aspect brillant est dû à la crème grasse. |
 |
| Paupière inférieure gauche. |
Ce matin, malgré mon aspect, j'ai quand même fait une balade d'une heure en allant là où je savais que je ne rencontrerai personne de ma connaissance, avec des lunettes de soleil et un chapeau, histoire de ne pas rester coincée à la maison toute une journée.
Par moments, je ressens des petites douleurs, des agacements, des picotements, mais rien de bien méchant. La crème grasse colle aux cils supérieurs. Pas grave.
Je me dis qu'il va me falloir de la patience. En effet, si l'œdème va diminuer en quelques jours (mais combien ? Le dernier petit bleu que j'ai eu sur le visage a mis 15 jours à disparaître, mais j'ai pu le camoufler avec du fond de teint), il restera la rougeur qui, à mon avis, va mettre pas mal de temps à s'effacer complètement.
Ce soir, la tuméfaction a diminué, et je ne me sens plus obligée de retenir les expressions de mon visage. La mobilisation de la peau traitée par le laser CO2 fractionné devient possible par des massages des zones voisines (les joues, le front) : ça fait moins mal.
J'enlève délicatement la crème avec un kleenex, pour en remettre une nouvelle couche. Attention : dans cette opération, si on enlève toute la crème, on met la peau à nu et on contrarie un peu le procesuss de cicatrisation, cela entraîne des petites douleurs, des tiraillements. On constate d'ailleurs à cette occasion que des petits résidus de la cicatrisation partent avec la crème. Mais mieux vaut enlever seulement le surplus de crème (et seulement si on en ressent vraiment le besoin), délicatement, et laisser la couche de base.
lundi 6 décembre 2010
Laser CO2 fractionné, zone péri-orbitale, jour J
Bonjour,
J'habite à proximité de Marseille et je suis une femme de 47 ans. J'ai décidé de me faire traiter le contour des yeux au laser. Le médecin m'a prescrit le laser CO2 fractionné, qui, m'a-t-il assuré, donne sur cette zone de meilleurs résultats que le Fraxel (80 % d'amélioration en une seule séance). Il me précise également que le laser CO2 fractionné agit sur les rides permanentes, pas sur les rides d'expression.
Préparation : un médicament anti-herpétique à prendre pendant 5 jours, en commençant 2 jours avent l'intervention.
Il faut venir au cabinet avec 2 tubes de crème Emla et 1 tube de crème à la Vitamine A Duplis (crème ophtalmique).
Jour J :
Après une séance de photos, le médecin applique une couche épaisse de crème Emla sur mes paupières inférieures et sur les pattes d'oie. Pas besoin de mettre le pansement occlusif, me dit-il.
Environ 20 minutes après, le traitement commence. Le médecin essuie la crème anesthésiante.
Le laser CO2 fractionné envoie plusieurs impacts à chaque jet. On ressent comme une pluie de petits cristaux. C'est peu douloureux, mais pas très agréable : une sensation de picotements. L'embout du laser n'est pas appliqué sur la peau mais maintenu à une distance d'environ 10 cm. On doit garder les yeux ouverts en regardant vers le haut, pour obtenir une meilleure tension de la peau. Les arcades inférieures sont balayées en plusieurs jets, ainsi que les paupières inférieures. Une aide tient un tuyau qui envoie de l'air, pour refroidir la peau. Le médecin, protège les yeux avec un cache en plastique quand il s'en rapproche.
Le geste thérapeutique n'est pas très long : environ 5 minutes.
Après cela, le médecin passe de la crème à la vitamine A (crème grasse) sur toute la zone traitée.
Une sensation de chaleur intense, très désagréable, se développe rapidement au niveau de la zone traitée.
Cette sensation dure tant que l'on m'explique le traitement à suivre :
mettre de la crème grasse à la vitamine A pendant 5 jours 8 fois par jour. Le soir, en mettre plus que dans la journée, et le matin au réveil, appliquer de la crème sur celle mise la veille, qui aura séché. La nouvelle application va ramollir la couche sous-jacente, et au bout d'une heure, on peut enlever le tout avec un coton ou une compresse. On refait alors une application.
On me donne encore d'autres explications :
la peau va rougir encore le lendemain, et le surlendemain, puis se stabiliser. L'application de crème grasse évitera l'apparition de croûtelles. À partir du 6e jour, je devrai utiliser des produits hypo-allergéniques, de marque Avène, en remplacement de mes produits de beauté habituels. En particulier, je devrai mettre un écran solaire de force 50 pour sortir (teintée ou non). Une couleur rosée va persister et nécessiter un maquillage, pendant une période qui varie selon les sujets.
Le médecin demande à me revoir 1 mois après l'intervention, puis 2 mois après. La cicatrisation est considérée comme terminée 3 mois après l'intervention.
Je quitte le cabinet.
La sensation de vive chaleur perdure environ une heure. Le seul moyen de la soulager un peu (car je ne peux pas mouiller la peau), c'est d'avoir un petit courant d'air frais sur la peau : marcher dehors dans l'air frais de décembre, rouler en voiture avec les fenêtres un peu ouvertes, mettre une ventilation sans chauffage quand je suis obligée de fermer les fenêtres... Au bout d'une heure environ, la chaleur commence à diminuer, et d'autres sensations douloureuses se manifestent alors : tiraillement, picotements, en particulier au coin des yeux.
Je fais attention à garder mon visage impassible, pour ne pas solliciter la peau de cette zone.
Au bout de 2 h, ça va mieux.
Au bout de 3 h, je rentre à nouveau dans une zone de confort. Bien sûr, des tiraillements persistent, parfois des petits picotements passagers, mais le plus dur est passé. Je n'aurai pas besoin de prendre du paracétamol pour gérer la douleur, c'est beaucoup plus "soft" que je l'imaginais ! Et je pense que ce soir, je n'aurais aucun mal à m'endormir.
J'habite à proximité de Marseille et je suis une femme de 47 ans. J'ai décidé de me faire traiter le contour des yeux au laser. Le médecin m'a prescrit le laser CO2 fractionné, qui, m'a-t-il assuré, donne sur cette zone de meilleurs résultats que le Fraxel (80 % d'amélioration en une seule séance). Il me précise également que le laser CO2 fractionné agit sur les rides permanentes, pas sur les rides d'expression.
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| Paupière inférieure droite : une série de "plis" verticaux qui, d'après le médecin, réagiront moins bien au laser CO2 fractionné que des rides. |
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| Paupière inférieure gauche : 2 rides verticales (que l'on devine grâce à l'ombrage) commencent à se creuser |
Préparation : un médicament anti-herpétique à prendre pendant 5 jours, en commençant 2 jours avent l'intervention.
Il faut venir au cabinet avec 2 tubes de crème Emla et 1 tube de crème à la Vitamine A Duplis (crème ophtalmique).
Jour J :
Après une séance de photos, le médecin applique une couche épaisse de crème Emla sur mes paupières inférieures et sur les pattes d'oie. Pas besoin de mettre le pansement occlusif, me dit-il.
Environ 20 minutes après, le traitement commence. Le médecin essuie la crème anesthésiante.
Le laser CO2 fractionné envoie plusieurs impacts à chaque jet. On ressent comme une pluie de petits cristaux. C'est peu douloureux, mais pas très agréable : une sensation de picotements. L'embout du laser n'est pas appliqué sur la peau mais maintenu à une distance d'environ 10 cm. On doit garder les yeux ouverts en regardant vers le haut, pour obtenir une meilleure tension de la peau. Les arcades inférieures sont balayées en plusieurs jets, ainsi que les paupières inférieures. Une aide tient un tuyau qui envoie de l'air, pour refroidir la peau. Le médecin, protège les yeux avec un cache en plastique quand il s'en rapproche.
Le geste thérapeutique n'est pas très long : environ 5 minutes.
Après cela, le médecin passe de la crème à la vitamine A (crème grasse) sur toute la zone traitée.
Une sensation de chaleur intense, très désagréable, se développe rapidement au niveau de la zone traitée.
Cette sensation dure tant que l'on m'explique le traitement à suivre :
mettre de la crème grasse à la vitamine A pendant 5 jours 8 fois par jour. Le soir, en mettre plus que dans la journée, et le matin au réveil, appliquer de la crème sur celle mise la veille, qui aura séché. La nouvelle application va ramollir la couche sous-jacente, et au bout d'une heure, on peut enlever le tout avec un coton ou une compresse. On refait alors une application.
On me donne encore d'autres explications :
la peau va rougir encore le lendemain, et le surlendemain, puis se stabiliser. L'application de crème grasse évitera l'apparition de croûtelles. À partir du 6e jour, je devrai utiliser des produits hypo-allergéniques, de marque Avène, en remplacement de mes produits de beauté habituels. En particulier, je devrai mettre un écran solaire de force 50 pour sortir (teintée ou non). Une couleur rosée va persister et nécessiter un maquillage, pendant une période qui varie selon les sujets.
Le médecin demande à me revoir 1 mois après l'intervention, puis 2 mois après. La cicatrisation est considérée comme terminée 3 mois après l'intervention.
Je quitte le cabinet.
La sensation de vive chaleur perdure environ une heure. Le seul moyen de la soulager un peu (car je ne peux pas mouiller la peau), c'est d'avoir un petit courant d'air frais sur la peau : marcher dehors dans l'air frais de décembre, rouler en voiture avec les fenêtres un peu ouvertes, mettre une ventilation sans chauffage quand je suis obligée de fermer les fenêtres... Au bout d'une heure environ, la chaleur commence à diminuer, et d'autres sensations douloureuses se manifestent alors : tiraillement, picotements, en particulier au coin des yeux.
Je fais attention à garder mon visage impassible, pour ne pas solliciter la peau de cette zone.
Au bout de 2 h, ça va mieux.
Au bout de 3 h, je rentre à nouveau dans une zone de confort. Bien sûr, des tiraillements persistent, parfois des petits picotements passagers, mais le plus dur est passé. Je n'aurai pas besoin de prendre du paracétamol pour gérer la douleur, c'est beaucoup plus "soft" que je l'imaginais ! Et je pense que ce soir, je n'aurais aucun mal à m'endormir.
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| 4 heures après le traitement : Paupière inférieure droite : le médecin a insisté sur cette partie par rapport à la droite, me semble-t-il. On voit la démarcation de couleur, notamment en périphérie de la zone traitée. C'est au niveau de la patte d'oie qu'on aperçoit le plus les petits points résultant des impacts. La peau est gonflée, recouverte de crème grasse et brillante. Je n'irais pas voir des amis dans cet état, mais aller à Cultura ou à la Fnac pour faire quelques petits achats pour Noël : no problem ! |
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